Chapitres du document :
- Sujet de Réflexion…………………………………………………………………………………………………………… 3
- De Janus aux deux Saints Jean …………………………………………………………………………………………. 4
- Janus, Dieu des portes et des commencements …………………………………………………………………… 7
- Janus et le Temps ………………………………………………………………………………………………………….. 12
Extrait du sujet de réflexion
Il suffit, si l’on songe au solstice, de mentionner les célèbres « Feux de la Saint-Jean », pour constater le rapport étroit que peut avoir cette fête avec la Lumière, que celle-ci soit d’ailleurs présente, manifeste ou absente ; l’étymologie même du mot solstice nous y invite puisque nous y retrouvons « sol », le soleil. D’ailleurs, si l’on projette un regard sur cette «marche des saisons», on ne peut que constater que l’hiver «va vers l’été», tout comme l’été «va vers l’hiver» et la «belle saison», où le soleil fait resplendir les épis d’or, n’est en quelque sorte qu’une matérialisation d’un soleil contenu, comme une promesse, «en puissance» dans les longs mois d’hiver: la lumière jaillit donc des ténèbres7 et sa non visibilité ne signifie donc plus forcément absence, mais une présence autre, invisible, s’inscrivant elle aussi, dans le cycle de l’Eternel retour.
Il était dès lors tentant d’associer l’aigle bicéphale à nos deux Saints Jean, le Baptiste et l’Evangéliste – surnommé l’Aigle de Patmos comme le savent tous ceux qui ont lu le Trésor de Rackham le Rouge !
- – dans la mesure où, pris dans un ensemble,
- – l’hypothèse d’un même corps ?
- – il y a une grande analogie de fonction Dès lors, comme Janus, l’aigle prend lui aussi, de par son aspect bicéphale, la possibilité d’un regard différencié, du passé vers l’avenir et réciproquement sans doute.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.