Chapitres du document :
- Sujet de Réflexion
- Les 7 arts libéraux peuvent-ils être la base d’une construction solide ?
- Les arts libéraux
- Le trivium des arts de la parole
Extrait du sujet de réflexion
Dans notre société moderne et profane d’image et de paraître, dans une Université pourtant fondée dès son origine sur l’enseignement des arts libéraux, le danger n’est cependant pas si éloigné de voir – tels les sophistes de l’antiquité – celui qui sait convaincre et persuader qu’il a raison, même si ce n’est pas le cas, prendre le pas sur le savant, celui qui sait. Et Platon de rajouter en son temps : « C’est donc un ignorant qui parle à des ignorants qui l’emporte sur le savant ».
Nous est-il alors possible de refuser l’artifice de la rhétorique ? Pour résoudre cette difficulté, Descartes propose une solution nouvelle dans sa préface aux Méditations métaphysiques : au lieu de démontrer en suivant l’ordre de la vérité des choses, à la manière des géomètres, Descartes propose de suivre l’ordre de ses pensées. La démonstration philosophique suivra dès lors la voie de l’analyse : montrer comment les effets dépendent des causes.
L’Universitaire que je suis dans la vie profane – scientifique qui plus est – sans doute plus à même d’appartenir au quadrivium, et à qui notre Frère 1 er surveillant à demander de coucher à l’écrit un travail sur l’art de la parole, ne peut s’empêcher en cet instant de tourner ses pensées vers cette citation d’un illustre compagnon dont le nom a traversé les âges, Villard de Honnecourt :
« Qui est le Maître ? Celui qui ne sait pas. Qui est le Compagnon ? Celui qui ne le dit pas. Qui est l’Apprentis ? Tout le monde ».
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