Extrait de cette planche :
Lorsque l’on pénètre pour la première fois dans le Cabinet de Réflexion, un lieu à la fois sombre et mystérieux, on y découvre une atmosphère chargée de symbolisme. L’une des figures les plus frappantes dans ce lieu est celle de la faux, symbole qui, bien que parfois perçu avec appréhension, porte en lui une signification initiatique profonde.
La faux n’est pas qu’un simple outil agricole ; elle revêt une valeur universelle, transcendante, qui invite l’initié à une réflexion sur la mort, le temps et la transformation.
Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous mon analyse et mes réflexions sur cet outil, et la manière dont il éclaire notre cheminement maçonnique. Plus qu’un symbole morbide, la faux, dans le contexte du Cabinet de Réflexion, est un instrument qui prépare l’initié à une transformation profonde. Elle incarne, à mes yeux, la nécessaire destruction de l’ancien, de l’inutile, pour que le nouveau puisse advenir. À travers la faux, c’est donc à une mort symbolique que nous sommes appelés, une mort de l’ego, de nos passions destructrices et de nos illusions.